Contrairement aux modèles économiques qui sous-tendent les derniers systèmes économiques et sociaux connus, la bioéconomie prend appui sur les mécanismes du Vivant.
En effet, elle considère l’humanité comme un organisme vivant, où les individus humains sont comparables à des cellules, les entreprises, les régions ou les états à des tissus ou des organes, les services publics remplissant des fonctions organiques indispensables.
Cet organisme planétaire humain, notre société donc, est en vie grâce à des fluides (argent, eau, énergie…) et à des nutriments (objets manufacturés, alimentation, services.). La bonne santé économique et sociale de notre propre pays et de l’humanité toute entière dépendent étroitement de la bonne qualité, de la correcte circulation et répartition de ces fluides et nutriments dans l’ensemble du corps social.
En observant ce qui permet à un organisme vivant de se maintenir en bonne forme et même d’améliorer sa vitalité, la bioéconomie organique dispose de lois et d’indices biovitaux permettant de voir la naissance d’une économie enfin respectueuse de chaque humain, des autres êtres vivants, et l’ensemble de l’écosystème planétaire, dans un principe transversal de solidarité.
Au lieu de mettre l’Argent au centre de toute décisions, grâce à des bilans comptables froids et complètement détachés du réel et à des indices incompétents comme le PIB, la Bioéconomie met la Vie au centre en utilisant des propositions et des indices fondés sur la vitalité du corps social planétaire humain.
En réalité, la faim, l’exploitation, le chômage ne sont pas des fatalités, ils ne sont que les conséquences du système actuel, obsolète, bancal et profondément défaillant. Les délocalisations et les émigrations n’ont aucune raison d’être dans ce modèle économique qui nous permet de résoudre tous nos besoins vitaux de base, où que nous habitions sur Terre.
Grâce à la notion d’indice Bio-Eco-Sociétal, la bioéconomie organique peut nous aider à inverser complètement les impacts profondément négatifs que l’économie dite moderne nous oblige à avoir, tant dans le domaine social (casse des services publics, dégradation des rapports sociaux, condition de vie ou de travail inhumains.) que dans le domaine écologique (disparition des espèces, pollution, destruction de l’environnement, aggravation du changement climatique.).
La bioéconomie est un système complet, ce résumé ne permet que de survoler le principe de fonctionnement de base. Mais pour réellement comprendre les rouages d’un système aussi évolué, il vous faudra lire le livre mis à votre disposition gratuitement dans l’onglet « LIVRE ».